Salut les Nines,
L’été est là : la grande boucle est lancée, la grande lance est bouclée et les vacanciers viennent me pourrir ma tranquillité sur mes routes d'entrainements…
Si, ce week end, tous les regards étaient tournés vers le Tour de France, l’Euro, Michel Rocard, et le Brexit… Ce week end a aussi eu lieu le Tour du pays Laragnais sur les hauteurs de Sisteron… Une course de 3 étapes en 2ème caté FFC avec des cols (beaucoup trop de cols), du plat (pas beaucoup de plat), de la pluie (un peu de pluie), mais avec le sourire.
J’ai repris l’entrainement sérieusement à vélo dès ma sortie du CERS… Le DS de l’équipe de vélo m’a appelé pour faire deux courses urgemment : le tour du pays laragnais et la coupe de france DN…
Me voilà donc au départ d’une course en ce tout premier week end de Juillet…
1ère étape : 97km avec un seul pétard… Court, mais intense. Comme la chute de la bourse londonienne… Courte… mais intense.
J’explose à 200m du sommet et je ne parviens pas à descendre assez fort pour recoller au groupe… je rentre avec un groupe d’attardés mentaux incapables de prendre un putain de relai mais….se faisant le sprint pour la 102ème place! je termine 128ème de l’étape.
2ème étape, un contre la montre de 10km… PLAT. Et là, il faut de la force (un peu de force), et de l’explosivité… Beaucoup d’explosivité! Je suis tellement enervé de ces types de la veille que je vais réussir à décrocher la 16ème place du chrono avec un petit 48 de moyenne.
La 3ème étape, un chantier avec deux gros cols… Là, j’ai 20km pour arriver à sortir dans la bonne échappée afin de me faire reprendre par le peloton et basculer avec. Mais en vain… j’attaque à tout va, je suis dans tous les coups! A 4, à 7, à 12, en solitaire, en contre pour rentrer sur un groupe de 4… J’ai tout tenté… mais je me fait rebecter à 1km du pied du col… Malgré tout j’arrive à presque basculer avec eux… Presque? ouais…j’ai mal serré ma roue arrière… Elle vient de se sortir du cadre, je m’arrête pensant à une crevaison, et en enlevant la roue… je comprends! Donc je repars avec du retard dont je me serai bien passé !
J’enchaine avec un triathlète de chambéry pour tenter de recoller au pack… Ce sera trop tard… Je rentrerai finalement tout seul du 65ème au… 115ème kilomètre..
C’est dur le vélo… Mais quel bonheur de pouvoir repédaler un dossard dans le dos…
A très vite pour de nouvelles aventures chocolatées…
Et à mercredi en KIOSK dans triathlète MAGAZINE! ;)
Jé Meat’Pie.